(Dernière mise à jour 08/02/2014)
1) Elles sont inspirés au départ de celles de l'orthographe "ortohnativ" (http://ortohnativ.blog.fr), notamment en ce qui concerne l'absence d'accent, et la transcription simplifiée : ainsi se transcrivent de manière identique le "é" et le "è", le "ò" (ouvert) et le "o", le "à" (ouvert) et le "a", le "in" et le "un", et surtout le "eu" (ouvert), le "eu" (fermé) et le "e" (quasi muet).
2) Les adaptations sont nombreuses, on perd les références à l'histoire de la langue, et on cherche à s'éloigner le plus possible de l'orthographe actuelle, pour ne pas tomber dans la vallée de l'étrange :
c -> k
ch -> c
ou (semi-voyelle) -> w
ou -> w (qu'il faut imaginer comme un "ou" abrégé)
n (sauf quand il est nasalisé) -> n
in -> h
an -> q
eu -> x
on -> õ
gn -> ñ
ll (dans merveille) -> y
Exemples :
Les chats et les chiens ne veulent pas nager.
Le ca e le cyh nx vxl pa naje.
Le but était d'utiliser toutes les lettres de l'alphabet latin sans accents ou autres diacritiques. Comme pour l'orthographe anglaise actuelle. Mais il manquait une lettre ! Je me suis fait une raison : j'ai ajouté le õ, facilement accessible. Enfin, à l'usage, je me suis aperçu que je parvenais à m'adapter à tout les aspects de cette nouvelle orthographe sauf un : le son "ny", surtout en final, et j'ai pris l'habitude d'utiliser le ñ espagnol...
Quoi qu'il en soit, le but principal était de minimiser les nuances de prononciation qui ne sont pas nécessaires à la compréhension, et que l'on peut retrouver facilement intuitivement avec un peu d'écoute de la langue.
3) Les liaisons s'écrivent ainsi :
Des histoires -> De-z istwar.
Elles sont facultatives mais recommandées, vu qu'elles assurent un confort de lecture.
4) Les pluriels ne sont pas retranscrits, à moins d'être audibles.
Exemple : Les chats -> le ca; Les chevaux -> le cxvo
5) Minimaliste ?
Pourquoi ne pas distinguer :
- le "in" du "un" ?
- le "eu" ouvert, du "eu" fermé, du "e" muet ou quasi-muet ?
- le "a ouvert" du "a fermé" ?
- le "é" du "è" et du "ê" ?
- le "ò" du "o" ?
Parce que cela alourdirait inutilement l'écriture et la lecture.
Parce que l'on ne pourrait pas tenir compte équitablement des disparités temporelles et géographique de prononciation.
Parce que dans l'immense majorité, ces nuances sont intuitives pour les natifs.
Parce que dans l'immense majorité des cas, l'absence de ces nuances ne provoquent aucune difficulté sémantique.
6) En conclusion ?
La lecture et l'écriture en "frqse fonetik" a été pour moi l'occasion de découvrir les différents projets de réformes orthographique en français et en anglais, mais surtout l'Alphabet Phonétique International, via son application à la langue française.
Ça m'a aussi permis de découvrir approximativement les différences de prononciations selon les régions de la francophonie, et dans ses grandes lignes, l'évolution de la prononciation française classique depuis le XIIIème siècle.
Je continue à utiliser ce "frqse fonetik" de temps en temps, juste pour le plaisir, pour gagner du temps ou de l'espace, et parce que j'ai remarqué que cet exercice avait souvent sur moi un effet apaisant.
Cependant je ne suis pas partisan d'une réforme phonétique de l'orthographe. Le français s'inscrit dans un contexte de proximité avec les autres langues latines (portugais, espagnol, catalan, occitan, italien...) et dans une moindre mesure avec l'allemand et l'anglais. Pour cela, et pour beaucoup d'autres subtilités que je n'ai pas le temps de détailler, je vous recommande finalement :
- de soutenir une rationalisation réfléchie de l'orthographe : http://erofa.free.fr/article.pdf
- d'apprendre d'autres langues et d'apprendre à utiliser l'Alphabet Phonétique International.
- de soutenir l'espéranto de préférence à l'anglais comme langue de communication internationale neutre et sans risque de dérives hégémoniques et d'uniformisation linguistique.
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